vendredi 3 juin 2011

Why did you start studying fashion? / Pourquoi avez vous commencé à étudier la mode?

Paco Rabanne, "12 robes importables en matériaux contemporains"

The other night, I dreamt that I was famous. Don't make fun of me, I am sure that you had this dream once at least. Anyway, I was famous enough for someone wants to interview me. He asked me this question:
Why did you start studying fashion?
Even if it is a dream, why don't answer now? Maybe I won't be famous at all and why I started studying fashion will still a mystery. Let's start.
One person gave me the desire to study fashion : Paco Rabanne. I remember, I was little, but I can't remember how old I was; I went to the living room, my parents where watching TV, the news exactly. I don't know what the subject was but my child's eyes were fascinated by what was on TV. It was a video of Paco Rabanne's 1966 fashion show, "12 robes importables en matériaux contemporains" (12 unwearable in modern materials). My inspiration started there, fashion wasn't nice fabrics well sewn anymore, it was art, freedom to do what I want, my support would be the body as canvas for painters.
I did not start so bad when, in high school, I chose a major in mechanics, studying metal and how to work with it, how to shape it. After all, Rabanne started studying architecture before being a fashion designer.
After high school, for a lot of people, I turned around, but not really if we look deeper. I went to an art school, learning how to use my hands instead of asking to a machine to create what I want. Two years in fashion have been the chance to learn about other fashion designers, as great as Paco Rabanne, who  matter to me now.
I learnt about Issey Miyake. Thinking if a garment is wearable wasn't his priority, he always looked for new ways to create clothes. Fashion is research, it is not just pretty drawings! His Pleats Please period was awesome, a lot of micro-pleats which create a texture and a big fullness. I loved his "A piece of Cloth" concept, he created a stitch, without seam and sold it as a tube. He created something, but the garment, at the end, it was the customer's work. It is like a shared creation.

Issey Miyake, "Pleats Please"

Another big figure of my fashion world is late Alexander McQueen. With him fashion wasn't really fashion. It was a game, a show, a dream! It was like he had succeeded in forgetting the body. That's why his work was more than awesome to me. I don't grow tired of looking at my Alexander McQueen book, looking at all his work. He was a genius and commited suicide wasn't the smarter thing he did. I will miss his creations, forever.

Alexander McQueen, posthumous collection, Fall/Winter 2010-2011

And, finally, here I am, after three years studying mechanics in high school, one year studying art, two years studying fashion and a few time staying in the United States.


Paco Rabanne, "12 robes importables en matériaux contemporains"

L'autre nuit, j'ai rêvé que j'étais célèbre. Ne vous moquez pas de moi, je suis sure que vous avez fait ce rêve au moins une fois. Bref, j'étais assez célèbre pour que quelqu'un veille m'interviewer. Il me posa cette question:
Pourquoi avez vous commencé à étudier la mode?
Même si c'est un rêve, pourquoi ne pas répondre maintenant? Peut-être que je ne serais pas célèbre du tout et pourquoi j'ai commencé à étudier la mode restera un mystère. Commençons.
Une personne m'a donné l'envie d'étudier la mode : Paco Rabanne. Je me rappelle, j'étais petite, mais je ne peux me rappeler l'âge que j'avais; je suis allée dans le salon, mes parents regardaient la télévision, le journal exactement. Je ne sais pas quel était le sujet mais mes yeux d'enfants étaient fascinés par ce qu'il y avait à la télévision. C'était une vidéo de la collection de 1966 de Paco Rabanne, "12 robes importables en matériaux contemporains". Mon inspiration a commencé ici, la mode n'était plus de beaux tissus bien cousus, c'était de l'art, la liberté de faire ce que je voulais, mon support allait être le corps comme la toile pour les peintres.
Je n'ai pas si mal commencé lorsque, au lycée, j'ai choisi d'étudier la mécanique, étudiant le métal et comment travailler avec, comment le modeler. Après tout, Rabanne a commencé à étudier l'architecture avant d'être un créateur de mode.
Après le lycée, pour beaucoup, j'ai fait volte-face, mais pas vraiment si on regarde en profondeur. Je suis allée en école d'art, apprendre à utiliser mes mains au lieu de demander à une machine de créer ce que je veux. Deux années en mode ont été la chance d'apprendre à propos d'autres créateurs de mode, aussi géniaux que Paco Rabanne, qui comptent pour moi maintenant.
J'ai appris à propos de Issey Miyake. Penser si un vêtement is portable n'était pas sa priorité, il a toujours cherché des nouvelles façons de créer des vêtements. La mode est recherche, ce n'est pas juste de jolis dessins! Sa période "Pleats Please" (Des plis s'il vous plaît) était géniale, beaucoup de micro-plis qui créent une texture et une grande ampleur. J'ai adoré son concept "A piece of Cloth" (Un seul morceau) il a créé une maille, sans couture et l'a vendu sous la forme d'un tube. Il a créé quelque chose, mais le vêtement, à la fin, était le travail du client. C'est comme une création partagée.

Issey Miyake, "Pleats Please"

Une autre grande figure de mon monde de la mode est feu Alexander McQueen. Avec lui la mode n'était pas vraiment de la mode. C'était un jeu, un spectacle, un rêve! C'était comme s'il avait réussi à oublier le corps. C'est pourquoi son travail était encore plus génial pour moi. Je ne me lasse pas de regarder mon livre sur Alexander McQueen, regarder tout son travail. Il était un génie et se suicider n'était pas la chose la plus intelligente qu'il ait fait. Ses créations me manqueront, à jamais.

Alexander McQueen, Spring/Summer 2010


Et, finalement, me voilà, après trois ans à étudier la mécanique au lycée, un an à étudier l'art, deux ans à étudier la mode et un peu de temps aux Etats-Unis…

samedi 28 mai 2011

Solitude

I have often the feeling to be the fifth wheel of the coach. While people of my age wish to be a surgeon, to earn a lot of money, to do a job that they'll like, to be with this girl, to marry this man, to have kids, and others life goal's, I just want to find my place in the world, among my friends and family.
When my friends circle tell me the last night's stories when they were together and had a lot of fun, I like to listen. Now it is worst with Facebook, you can also see the parties you missed. But a question is still in my mind when they are talking : Why didn't you call me? I don't ask it anymore because I don't like the answer "I didn't think" sometimes followed by a "Sorry". I don't understand, they like me, they like to be with me, but they let me alone. I feel like Baby in Dirty Dancing, let in a corner and I am still waiting for my Johnny who will say "Nobody puts Baby in a corner." It is cliché, but, actually, I am a cliché myself, a French girl, a ballerina, born in Paris, who loves arts, who aspires to work in fashion. Strange fact but all these clichés make me unique.
Maybe I am a picture of loneliness. It is true, I like to do things by myself, with no help. I like spending time alone too, I live in my own world, so it can be disturbing for a lot of people to see my mind blowing away. I reallly like this loneliness, but I think what I call loneliness is actually independence or autonomy. I am pretty sure that I can take care of me without help but it is always nice to have someone to lean on, to not live my life without net. 
Even if I suffer of this situation it brings me something : inspiration and creativity. Isn't it in the worst moments of their lives that artists create their best pieces? Listen Mozart and Beethoven, when their lives were devastating, it was at this time that their works are the best. Sadness, sorrow, loneliness inspire me. My hand stops painting, my soul does, my feelings do. Crying in front of an/my abstract painting? Capable.



J'ai souvent le sentiment d'être la cinquième roue du carrosse. Alors que les personnes de mon âge souhaitent être un chirurgien, gagner beaucoup d'argent, faire un travail qu'ils vont aimer, d'être avec cette fille, d'épouser cet homme, d'avoir des enfants et d'autres buts de la vie, je veux juste trouver ma place dans le monde, parmi mes amis et ma famille.
Lorsque mon cercle d'amis me raconte les histoires de la nuit dernière lorsqu'ils étaient ensemble et qu'ils se sont bien amusés, j'aime à les écouter. Maintenant c'est pire avec Facebook, vous pouvez aussi voir les fêtes que vous avez manqué. Mais une question me reste en tête lorsqu'ils sont entrain de parler : Pourquoi ne m'as tu donc pas appelé? Je ne demande plus parce que je n'aime pas la réponse "Je n'ai pas pensé", parfois suivie d'un "Désolé". Je ne comprends pas, ils m'aiment, ils aiment être avec moi, mais ils me laissent seule. Je me sent comme Bébé dans Dirty Dancing, laissée dans un coin et j'attends toujours mon Johnny qui dira "On laisse pas Bébé dans un coin." C'est cliché, mais, en fait, je suis un cliché moi-même, une Française, une ballerine, née à Paris, qui aime les arts, qui aspire à travailler dans la mode. Fait étrange mais tous ces clichés font que je suis unique.
Peut-être que je respire la solitude. C'est vrai, j'aime faire les choses par moi-même, sans aide. J'aime passer du temps seule aussi, je vis dans mon propre monde, ça peut être dérangeant pour beaucoup de monde de voir mon esprit s'envoler. J'aime vraiment cette solitude, mais je pense que ce que j'appelle solitude est en fait l'indépendance et l'autonomie. Je suis presque sure que je peux prendre soin de moi sans aide mais c'est toujours agréable d'avoir quelqu'un sur qui compter, pour ne pas vivre ma vie sans filet.
Même si je souffre de cette situation, cela m'apporte quelque chose: inspiration et créativité. N'est-ce pas dans les pires moments de leurs vies que les artistes créent leurs meilleures oeuvres? Ecoutez Mozart et Beethoven, lorsque leur vies s'effondraient, c'était à ce moment que leur travail était le meilleur. Tristesse, chagrin, solitude m'inspirent. Ma main s'arrête de peindre, mon âme le fait, mes sentiments le font. Pleurer devant une/ma peinture abstraite? Capable.

samedi 21 mai 2011

Doubts/Doutes

Couple days ago, I wanted to write about doubts and then, I went to dance and they vanished. It is not that I don't have doubts any more, it is just that dance helped me to move on a little.
Doubts, they were there. I was overwhelmed by doubts. It was like at each step I was doing, someone scared me with a "Booh!" Really uncomfortable.
My doubts are mainly about future. Was it the right decision to stay one more year in the United States as an aupair? I know that I will move the 20th of July, but where, with who? And that is scary. After next year, what do I want to do? Where will I live? I am affraid. I have the feeling that my life doesn't have started yet. I am afraid that I will never be who I want to be, I will never do what I want to do. I am afraid to not improve, to have a job at McDonalds for life because what I want to do can't feed me.
In spite of all my doubts, I have certainties. I would love to live in the USA, or at least to work there. I don't want to live in America illegally, it would be so uncomfortable. I know the field where I want to work, it is the place that I love the most in the world. I want to dance until I die. I want to love and be loved in return. I want to keep some of my friends close to me because they matter a lot to me. I want to still speaking at least two languages daily. I want to bring hapiness to people around me. I want to still being a little girl for who everything is magic, I want to keep these child's eyes. I want to fight for what I want, what I believe in and what/who I love. As the Rolling Stones said in their song You Can't Always Get What You Want, "But if you try sometimes, you just might find, you get what you need" so, I will fight until I have what I deeply want and never let anybody discourage me.


Il y a quelques jours, je voulais écrire à propos des doutes et ensuite, je suis allée danser et ils se sont évanouis. Ce n'est pas que je n'ai plus de doutes, c'est juste que la danse m'a aidée à avancer un peu.
Les doutes, ils étaient là. J'étais submergée par le doute. C'était comme si à chaque pas que je faisais, quelqu'un me faisait peur avec un "Bouh!" Vraiment inconfortable.
Mes doutes sont principalement à propos du futur. Etait-ce la bonne décision de rester un an de plus aux Etats-Unis en tant qu'au pair? Je sais que je vais déménager le 20 juillet mais où, avec qui? Et c'est effrayant. Après l'année prochaine, qu'est-ce que je veux faire? Où vivrais-je? J'ai peur. J'ai le sentiment que ma vie n'a pas encore commencé. J'ai peur de ne pas m'améliorer, d'avoir un emploi à McDonalds à vie parce que ce que je veux faire ne peux pas me nourrir.
Malgré tous mes doutes, j'ai des certitudes. J'aimerais vivre aux USA, ou au moins y travailler. Je ne veux pas vivre aux Etats-Unis illégalement, ce serait si inconfortable. Je connais le secteur dans lequel je veux travailler, c'est l'endroit que j'aime le plus au monde. Je veux danser jusqu'à ce que je meure. Je veux aimer et être aimée en retour. Je veux garder certains de mes amis proche de moi parce qu'ils comptent beaucoup pour moi. Je veux continuer de parler au moins deux langues quotidiennement. Je veux apporter de la joie aux gens autour de moi. Je veux rester une petite fille pour qui tout est magique, je veux garder ces yeux d'enfant. Je veux me battre pour ce que je veux, ce que je crois et ce/ceux que j'aime. Comme les Rolling Stones disent dans leur chanson You Can't Always Get What You Want, "But if you try sometimes, you just might find, you get what you need" (Si tu essaies parfois, tu pourrais juste trouver, tu as ce que tu as besoin) donc, je vais me battre jusqu'à ce que j'ai ce que je veux profondément et ne jamais laisser quelqu'un me décourager.

jeudi 19 mai 2011

Love / L'Amour

Love…

What is this mess with love there? How are we becoming so crazy? Can you imagine the time we spend to get worked up about that? When you are single, you complain : Will I find someone? When you have someone : Is she the right person? Do I really love her? And does she love me as much as I love her? Can we love several people in our life? Why do we split up? Can we fix things when we feel that everything is going pear-shaped? All these lousy questions that we ask ourselves all the time! Though we can't say that we know nothing, we are ready! We read love stories, we read tales, we read love novels, we watch love movies, love, love, love, love!
Les Poupées Russes.

How many times I thought that love ruined my life? And I still think that. Let me explain.

Imagine what the life would be without love. No tears because someone you love leaves you. No jealousy because the person you love is flirting with someone else. No suicide desire because this person you love died. No weariness seeing people in love while you are single. No vain quest to find love.

Despite of everything, without love, what is the life about? Continue to imagine life without love. You would not be connected to other people, nobody would matter. In most movies, when someone is about to die, he or she thinks about someone he or she loves and it brings him or her to life. It is thanks to love that people live and still alive.

Love is such a big deal. It is the goal of each life. It hurts and it is good as the same time. Can the hapiness that you have when you love someone blot out the pain you had before? Does the hapiness you can find deserve the pain you would endure?


L'Amour…

C'est quoi ce bordel avec l'amour là ? Comment ça se fait qu'on devient dingue à ce point?T'imagine le temps qu'on passe à se prendre la tête là-dessus ? Quand tu es seul, tu te plains : Est-ce que je vais trouver quelqu'un? Quand t'as quelqu'un : Est-ce que c'est la bonne ? Est-ce que je l'aime vraiment ? Et est-ce qu'elle m'aime autant que moi je l'aime ? Est-ce qu'on peut aimer plusieurs personnes dans sa vie ? Pourquoi on se sépare ? Est-ce qu'on peut réparer les choses quand on sent que ça se barre en couille? Toutes ces questions à la con qu'on se pose tout le temps, là! Pourtant on peut pas dire qu'on n'y connaît rien, on est préparés quand même! On lit des histoires d'amour, on lit des contes, on lit des romans d'amour, on voit des films d'amour, l'amour, l'amour, l'amour, l'amour là!
Les Poupées Russes.

Combien de fois ai-je pensé que l'amour ruinait ma vie? Et je continue de le penser. Laissez-moi expliquer.

Imaginez ce que la vie serait sans amour. Pas de larmes parce que la personne que vous aimez vous quitte. Pas de jalousie parce que la personne que vous aimez flirte avec quelqu'un d'autre. Pas de désir de suicide parce que cette personne que vous aimez est morte. Pas de dégoût à voir les personnes amoureuse alors que vous êtes célibataire. Pas de quête vaine pour trouver l'amour.

Malgré tout ça, sans amour, quel est le propos de la vie? Continuez d'imaginer la vie sans amour. Vous ne seriez pas connecté à d'autres personne, personne n'aurait de l'importance. Dans la plupart des films, quand quelqu'un est sur le point de mourir, il ou elle pense à quelqu'un qu'il ou elle aime et ça le ou la ramène à la vie. C'est grâce à l'amour que les gens vivent et restent en vie.

L'Amour est tellement quelque chose. C'est le but de chaque vie. Il blesse et il est bon en même temps. Est-ce que le bonheur que vous avez quand vous aimez quelqu'un efface la douleur que vous avez eu auparavant? Est-ce que le bonheur que vous pouvez trouver mérite la douleur que vous subirez?

jeudi 21 avril 2011

Washington… Par où commencer ? Peut-être par le début. / Washington… Where should I begin? Maybe at the beginning.

Partie mercredi pour Washington, j’étais excitée, angoissée, impatiente. Tous ces sentiments à la fois, tel un volcan ou le cœur du soleil à l’intérieur de moi. Le voyage initial était Boston-NYC-Baltimore-Washington DC ou un total de trois bus. Finalement, à New York, j’ai pris un direct pour Washington.
Je suis donc arrivée plus tôt dans la capitale américaine, le soleil arrosait encore les façades blanches de la ville. Après avoir pris la ligne rouge du métro washingtonien, me voilà à l’auberge de jeunesse réservée jusqu’à dimanche matin. Je rencontre S., le gérant de l’auberge. Il me fait penser à un enfant qui a refusé de grandir mais qui a dû le faire le tout mélangé à un hippie.

Ce soir-là, j’ai choisi des sushis saumon et cream cheese. C’est amusant comment les cultures se sont mêlées à cet instant. Une Française, assise dans un restaurant japonais aux Etats-Unis, mangeant huit sushis qui semblent s’être adaptés à la vie américaine en se mariant avec du cream-cheese.
Chambre de huit lits, neuf filles. Ça ressemble à un problème mais ce n’en fut pas un. Par contre, le marteau piqueur dans la rue jusqu’à minuit en a été un.

Le lendemain, mes pas m’ont menés jusqu’au ridicule mais intéressant (du moins si vous êtes intéressé par le sujet) musée du textile, non loin de l’auberge de jeunesse. Une demi-heure de visite plus tard et me voilà dans le métro, en route pour la Maison Blanche. Je ne me rappelle plus combien de temps j’ai marché, le Capitole, le Washington Monument, j’avais l’impression d’être au début d’un épisode de Bones. Ce midi-là, j’ai apprécié mon premier hot-dog américain. Juste y penser, vivre aux Etats-Unis depuis sept mois et ne pas avoir mangé de hot-dog après tout ce temps-là, c’est presque une honte.

Ma journée s’est continuée tranquillement jusqu’au musée national des femmes dans l’art. Sur le chemin entre le Capitole et le musée, je me suis arrêtée au mémorial de la Navy ainsi qu’au bâtiment du FBI, arborant une feuille sur la porte centrale « No public tour » (Pas de visite touristique.)

Les chaussures usées, l’épaule abîmée par mon sac contenant les objets essentiels à ma survie : guide de Washington, bouteille d’eau, appareil photo, crayons, feutres et carnet à dessins, je suis rentrée à l’auberge. Ce soir-là, assise dans la salle commune, j’ai discuté avec un jeune Américain qui s’occupe de l’auberge avec S. S. part faire une partie de basket-ball et à son retour, il est affamé et veut aller dîner en bonne compagnie. Je fus sa compagnie au restaurant de sushis où j’étais la veille, des falafels dans le ventre, avalés une heure plus tôt. À notre retour à l’auberge, nous regardons un film français en noir et blanc où ils ne parlent pas pendant au moins 30 minutes. Lorsque j’ai entendu leurs voix, mon oreille a dû se réhabituer à la langue française, comme si je l’avais oubliée, c’était troublant. Cette nuit-là, jour de la Saint Patrick, j’ai dû attendre la fermeture des bars à 2 heures du matin pour pouvoir plonger dans les bras de Morphée.

Vendredi, un nouveau jour. Le musée Hirshhorn me faisait envie depuis que j’avais ouvert le guide sur Washington. J’étais presque la première à entrer dans le musée. Quelques conservatrices ainsi que les gardes de sécurité sont venus me parler. Forcément, que fait une jeune fille assise par terre au milieu de la galerie blanche et épurée ? Cette jeune française dessine puisque les photos ne sont pas autorisées. Bien que le musée ne soit pas gigantesque, quatre heures est le temps que j’ai passé dans ce musée.
Quelque chose est arrivé dans ce musée. J’ai beaucoup aimé le travail de Blinky Palermo, c’est cet artiste que j’ai dessiné. Cependant, c’est Cyprien Gaillard qui m’a épaté avec Desniansky Raion. J’ai ressenti quelque chose semblable à ce que j’avais ressenti lors de Black Swan par Darren Aronofsky. Cyprien Gaillard, un artiste français a fait et filmé un spectacle de lumières sur un bâtiment avec des feux d’artifices, de la fumée,… Pour moi, c’était clairement une métaphore de la guerre. À la fin du spectacle, l’immeuble s’effondre, et comme l’a dit mon voisin « THAT was unexpected. » (ÇA, ce n’était pas attendu.)
Ma journée s’est continuée au musée mémorial du Holocaust, pas vraiment intéressant. En rentrant à l’auberge, j’ai parlé encore avec du monde, vraiment génial !

Samedi, j’ai pris un petit-déjeuner au restaurant juste à côté de l’auberge de jeunesse, j’adore aller au restaurant pour le petit-déjeuner ! En prenant le métro pour le National Gallery of Art, j’ai rencontré quatre des six Australiens qui logent à l’auberge de jeunesse avec moi. Ils sont allés au Air & Space Museum alors que j’ai préféré un musée d’art. Tous les arts se côtoyaient dans ce musée, même en le faisant plus ou moins rapidement, en m’arrêtant pour manger et pour dessiner, six heures est le temps que j’y ai passé. J’ai vu La Petite Danseuse de Quatorze Ans d’Edgar Degas, je ne pensais pas la voir un jour ! C’était comme un rêve de petite fille qui s’est réalisé.

Ensuite est arrivé dimanche ou la fin de quatre merveilleux jours à Washington DC.


Left on Wednesday to Washington, I was excited, anxious and impatient. All these feelings at the same time, as a volcano or the Sun’s core inside of me. The initial journey was Boston-NYC-Baltimore-Washington DC or a total of three buses. Finally, in New York, I took an express to Washington.
So, I arrived earlier in the American capital, the sun still showered the white fronts of the city; After taking the Washington’s subway red line, I am at the hostel booked until Sunday morning. I met S., the hostel’s owner. He makes me think about a child who refused to grow but who had to do, mixed with a hippie.

This evening, I choose salmon-cream cheese sushis. It is funny how cultures have been blended at this moment. A French girl, sat in a Japanese restaurant in the United States, eating eight sushis which seem to adapt to the American life marrying to cream cheese.
Eight-bed romm, nine girls. It looks like an issue but it wasn’t one. On the other hand, the air hammer in the street until midnight was one.

The following day, my steps brought me to the pathetic but interesting (at least if you are interested by the topic) textile museum, not far from the hostel. A half-hour visit later and I am in the subway, en route to the White House. I can’t remember how long time I walked, the Capitol, the Washington Monument, I had the feeling to be at the beginning of a Bones’s episode. That lunch, I appreciated my first American hot-dog. Just thinking about that, living in the United States for seven months and did not have eaten a hot-dog after all this time, it is almost a shame.

My day went on calmly until the National Museum of Women in the Art. On my way between the Capitol and the museum, I stopped at the Navy Memorial as well as the FBI building, sporting a sheet of paper on the central door “No public tour.”

Worn shoes, damaged shoulder by my purse holding all the objects essential to my survival : Washington’s guide, water bottle, picture camera, pencils, pens and sketchbook, I came back to the hostel. That night, sat in the common room, I talked with a young American who takes care of the hostel with S. S. went to play basket-ball and, when he came back, he was starving and wanted to have dinner in good company. I was his good company at the sushis’ restaurant where I was the day before, falafels in my belly, swallowed one hour earlier. When we came back to the hostel, we watched a French movie in black and white where they didn’t speak for, at least 30 minutes. When I heard their voices, my ear has to become reaccustomed to the French language, as if I had forgotten it, it was disturbing. That night, Saint Patrick’s day, I had to wait until the bars’ closing at 2A.M. to dip in the arms of Morpheus.

Friday, a new day. I feel like doing the Hirshhorn Museum since I opened the Washington’s guide. I was almost the first to come in the museum. Some curator as well as security guards went to talk to me. Inevitably, what does a young girl does, sat in the middle of the white and refined gallery? This young French girl is drawing because photos are not allowed. In spite of this museum wasn’t huge, four hours is the time I spent in this museum.

Something happened in this museum. I liked a lot Blinky Palermo’s work, it is this artist that I drew. However, it is Cyprien Gaillard who impressed me with Desniansky Raion. I felt something similar to what I had felt when I saw Black Swan by Darren Aronofsky. Cyprien Gaillard, a French artist did and filmed a lights show on a building with fireworks, smoke,… According to me, it was clearly a metaphor of the war. At the end of the show, the building collapses and, as my neighbor said “THAT was unexpected.”
My day continued at the Memorial Museum of the Holocaust, not really interesting. Coming back to the hostel, I talked with a lot of people, really great!

Saturday, I took my breakfast at the restaurant next to the hostel, I love going to the restaurant for breakfast! Taking the subway to the National Gallery of Art, I met four of the six Australians who were staying at the hostel with me. They went to the Air & Space Museum while I preferred an Art museum. Every art were next to each other in this museum, even doing it more or less quickly, stopping to eat and draw, six hours is the time that I spent there. I saw The little fourteen-year-old dancer by Edgar Degas, I never thought I could see it one day! It was like a little-girl dream which came true.

Then arrived Sunday or the end of four wonderful days in Washington DC.

lundi 18 avril 2011

Statue of Liberty, Boston’s Freedon Trail & New England Aquarium

Tout ça dans un seul et même article ? Oui. J’ai fait tout ça en 3 jours, alors les visites étant condensées, l’article est à leur image.
La Statue de la Liberté, je l’avais déjà vue, lors du tour de New York City en bus en août quand je suis arrivée. La Statue, je l’ai vu du bus, de nuit et de Manhattan. Pour vous le représenter, mettez vous dans le noir (ou presque), tendez le bras devant vous, votre main perpendiculaire à votre bras et regardez l’ongle de votre auriculaire. Sur cet ongle, imaginez la Statue de la Liberté. Pas grand, hein ?

Le 4 mars, j'étais bien plus proche!


Et Manhattan paraissait si petit de l’île de la Liberté !

Après New York City, allons à Boston ! Visiter Boston est facile. Suivez la ligne rouge !

Ça c’est le Freedom Trail. Une simple ligne rouge à suivre et qui fait découvrir tous les lieux intéressants/essentiels de Boston. J’ai rencontré des gens lors de cette visite. Et ça a été difficile de quitter mon adorable destrier.

Le dimanche, j’ai perdu mes 21 ans pour courir au New England Aquarium de Boston. J’étais collée aux vitres des aquariums, comme une enfant, mon regard captivé par les poissons nageant. Je pense que mes parents m’ont perdu plusieurs fois parce qu’un aquarium, un poisson et moi me fait oublier le monde autour.

La question est : les poissons me captivent-ils plus que les méduses ?


Everything in the same article? Yes. I did everything in 3 days so, the days were full, and the article is like them.
The Statue of Liberty, I had already seen it, during the New York City tour in bus in August when I arrived. The Statue, I saw it from the bus, at night and from Manhattan. To picture it for yourself, be in the dark (or almost), straight your arm in front of you, your hand perpendicularly at your arm and look at your little finger’s nail. On this nail, imagine the Statue of Liberty. Not big, doesn’t it?
The 4th of March, I was closer!

And Manhattan looked so small from Liberty Island!

After New York City, let’s go to Boston! Visiting Boston is easy. Follow the red line! That is the Freedom Trail. A simple red line to follow and with which you discover all the interesting/essential places of Boston. I met people on this tour.

And it was hard to leave my lovely destrier.
On Sunday, I lost my 21 years old to run to the New England Aquarium of Boston. I was glued on the aquariums’ windows, as a child, my look captivated by fish swimming. I think my parents lost me several times because an aquarium, a fish and me make me forget the world around.
The question is: Do fish captivate me more than jellyfish?

jeudi 17 mars 2011

Take a book!/Prend un livre!

Il n’y a qu’un seul mot pour définir cette bibliothèque (et oui, pour ceux qui l’ont oublié, ou pas écouté en classe « library » en anglais signifie « bibliothèque » et « book store » est l’équivalent anglais du mot français « librairie. ») –Leçon d’anglais terminée- Revenons à nos moutons, le mot pour décrire la bibliothèque de Boston est Français ! Et oui ! Le Massachusetts voulait construire une bibliothèque essentiellement américaine avec des architectes américains, des pierres américaines, mais au final, il n’a pas mieux que français ! Les architectes français ce sont donc faits naturalisés américains et les architectes américains sont allés étudier à l’école des Beaux-Arts de Paris avant de revenir construire la bibliothèque de Boston.

La bibliothèque est toujours utilisée de nos jours et, comme vous pouvez le voir, ne déroge pas à la tradition américaine et ses lampes vertes !

En fait, ce n’est pas totalement vrai. Il y a beaucoup de choses françaises dans cette bibliothèque mais aussi beaucoup de choses américaines. Après tout, ce sont eux qui l’ont construit !



There is only one word to tallk about this library (yes, for the ones who forgot, or didn’t listen in class “library” in English means “bibliothèque” and “book store” is the English equivalence of the French word “librairie”) –End of the French lesson- Go back to our sheep, the word to describe the Boston Public Library is French! Yes! Massachusetts wanted to build an exclusively American library with American architects, American stones, but, at the end, nothing is better than French! French architects had an American naturalization and American architects went to study in the école des Beaux-Arts of Paris before come back to build the Boston Public Library.

The library is still used and, as you can see, doesn’t avoid the American tradition and its green lights!

Actually, it is not completely true. There are a lot of French things in this library but also a lot of American things. After all, they built it!

First time in NYC/ Première fois à NYC

Actually, it wasn’t really my first time because I went before, when I arrived in the United States. But this time was my first time. I did what I wanted to do. I went to Manhattan with D. from Boston.

Amazing, it is the word that I can use to describe The Big Apple. I enjoyed the last minutes of the bus journey. As each time now, my heart stop beating when I see the Guggenheim Museum. This museum is so pure; I love the architecture! I should stop one time to go in.
The first thing I saw when I get out from the bus terminal was The New York Times building! I had the feeling that it was there to say “Welcome!”

Then we stopped at the hotel with its 18 floors! And the best was that the hotel was on the Seventh Avenue alias the Fashion Avenue!

Our steps brought us in Manhattan. At night? I like it! I had to go to Times Square but also to the biggest M&M’s store in the world. Photos with the famous candies? I had to do it!

Before going to bed, we went to the Grand Central Terminal, the Manhattan’s train station. This building was really beautiful even if it was still too new for a European girl like me.

Some more steps, some more photos and we went to our hotel room’s door, which looked like a ship at this moment.
In the morning, another walk to Times Square before going to the countless ice raking that there still was in NYC at this season.
Finally, it was a nice short week-end, less than 24 hours in the city but so many things to see, to be inspired of.

En fait, ce n’était pas vraiment ma première fois parce que je suis déjà venue avant, quand je suis arrivée aux Etats-Unis. Mais cette fois fut ma première fois. J’ai fait ce que je voulais. Je suis allée à Manhattan avec D. depuis Boston.
Amazing, c’est le mot que je peux utiliser pour décrire The Big Apple. J’ai apprécié les dernières minutes du voyage en bus. Comme à chaque fois maintenant, mon cœur arrête de battre quand je vois le Guggenheim Museum. Ce musée est si pur ; j’adore l’architecture ! Je devrais m’arrêter une fois pour y rentrer.
La première chose que j’ai vue quand je suis sortie du terminal des bus a été le bâtiment The New York Times ! J’ai eu l’impression qu’il était ici pour dire « Bienvenue !»
Ensuite nous nous sommes arrêtés à l’hôtel avec ses 18 étages ! Et le meilleur est que l’hôtel était sur la septième avenue alias l’avenue de la mode!

Nos pas nous ont ensuite emmenés dans Manhattan. Manhattan la nuit ? J’aime ! Passage obligatoire par Times Square mais aussi le plus grand magasin M&M’s du monde. Photos avec les fameux bonbons ? Je devais le faire !

Avant d’aller dormir, nous sommes allés au Grand Central Terminal, la gare de Manhattan. Ce bâtiment était vraiment beau même s’il reste trop neuf pour une européenne comme moi.

Quelques pas de plus, quelques photos de plus et nous arrivions à notre porte de chambre d’hôtel qui a ce moment-là ressemblait plutôt à un navire.

Au matin, un autre passage par Times Square avant de se rendre aux innombrables patinoires qu’il y avait encore à NYC à cette période-là.

Finalement, c’était un petit week-end agréable, moins de 24 heures dans la ville, mais tellement de choses à voir, à s’inspirer.